08/03/2008
Ball-boy forever!
On ne touche pas impunément un ball-boy! Ce jeudi, lors d'un match de Copa Libertadores entre Flamengo et le Nacional Montevideo, la cause des ramasseurs de balle a obtenue une avancée sociale fondamentale. Pour avoir bousculé un de ces jeunots de la touche chargé de rendre le cuir, Toro, le milieu du club brésilien, a écopé d'un carton rouge.
Ça peut sembler sévère, mais l'arbitre a évidemment raison. Parce qu'un ball-boy, c'est sacré. C'ést l'allégorie du foot comme on l'aime, dans ses travers enfantins et ses bravades espiègles. C'est celui qui réalise les rêves les plus fou des spectateurs des tribunes. Et en plus, on il a tous les droits et on lui pardonne tout, vu que c'est un gosse. Et c'est aussi pour ça qu'il n'y a pas plus culte qu'un ball-boy. Car il représente l'enfant plein de malice qu'on redevient dès qu'on va au stade. Le ball-boy, c'est nous, sauf qu'il va au bout de ses actes, quand nous nous contentons de brailler. Ball-boy glory, la preuve par 5…
Intrépidité. "Ball-boy" a le droit d'émasculer l'adversaire
Espièglerie. "Ball-boy" a le droit d'humilier Steven Gerrard
Classe nonchalante. "Ball-boy" a le droit de faire la flemmasse, du moment qu'il a du talent
Douzième homme décisif. "Ball-boy" a le droit de marquer un but pour déconner, et en fait obtenir un match nul à la 89e minute (histoire vraie, lors d'un match de sous-championnat brésilien entre Famagusta et Sorocaba).
Avant-garde éclairée du Kop. "Ball-boy" a le droit de danser et de faire le cabot avec les supporters. Malgré les flics.
©Merci aux gars mythiques de 101greatgoals.com
15:35 Publié dans Trucs à la con | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ball-boy, ramasseur de balles, Gerrard, espièglerie, kop, supporter
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